Nutri-Score : une nouvelle notation nutritionnelle pour lutter contre l’obésité

Le nouveau Nutri-Score a été adopté à la mi mars en dépit de dissensions gouvernementales, au nom de la lutte contre le surpoids et l’obésité. « Compte tenu des enjeux impératifs de santé publique, les ministres ont décidé de signer l’arrêté modifiant les règles de calcul du Nutri-Score », ont annoncé au journal Le Monde les ministres de l’économie, de la santé, de l’agriculture et du commerce. Le nouveau mode de calcul permet notamment d’« améliorer la différenciation entre les aliments selon leur teneur en sel et sucres », ainsi que la classification des poissons gras, des huiles moins riches en acides gras saturés et des boissons, rappelle le communiqué du gouvernement.

Protéger les produits issus du savoir-faire français 

Un gage est donné au secteur agroalimentaire : les ministres assurent qu’ils seront « attentifs à ce que ce système (…) ne nuise pas aux produits issus de la richesse de nos terroirs et symboles de notre patrimoine culinaire ». Ils entendent rester « vigilants [quant] aux effets de bord » que la nouvelle méthode de calcul du Nutri-Score « engendre[rait]pour les produits issus du savoir-faire français ». Les entreprises et autres marques engagées dans cette démarche volontaire ont par ailleurs « deux ans pour mettre à jour leurs emballages et apposer le nouveau Nutri-Score », selon le communiqué.

Une bonne nouvelle quand on sait que l’étiquetage nutritionnel, l’interdiction des publicités pour des produits gras, sucrés, salés et la taxation des boissons sucrées sont « les politiques publiques les plus efficaces contre le surpoids et l’obésité », selon une récente étude du service statistique du ministère de la santé et des solidarités.

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