Nutri-Score : un outil de valorisation pour le secteur de l’agroalimentaire
Si le Nutri-Score a vocation à protéger les consommateurs, il participe aussi de la valorisation des produits alimentaires et de leurs marques.
Lancé en 2017, cet indicateur est aujourd’hui adopté par près de 1400 marques en France, mais de manière volontaire. Il est unanimement reconnu par les consommateurs des huit pays européens dans lequel il est utilisé (France, Allemagne, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne, Portugal et la Suisse), avec un taux de notoriété de 99,6 %. Un Français sur trois déclare par ailleurs l’utiliser spontanément. Lorsque le Nutri-score est favorable, il permet par ailleurs aux marques de promouvoir leurs produits, en particulier pour les marques de distributeurs. Il valorise aussi les innovations alimentaires des marques répondant aux besoins de la transition écologique pour lesquelles les consommateurs n’ont pas d’expériences de consommation passée.
Pour les marques, un outil marketing et une incitation à progresser
Bref, en agissant comme un repère de choix efficace pour les consommateurs en rayon, le Nutri-score n’est pas qu’un outil normatif de distinction des bonnes et des mauvaises pratiques marketing ou encore moins des pratiques de consommation alimentaire : il devient un dispositif d’empowerment des consommateurs pour comparer les produits en rayon et un levier de création de la valeur pour les marques sur leurs marchés.
Un collectif de plus de 1 100 signataires, composé de médecins et universitaires, lançait il y a quelques semaines un appel premier ministre. La demande : rendre obligatoire l’affichage du Nutri-score sur la face-avant des produits agroalimentaires. Une demande restée jusqu’aujourd’hui sans réponse…
Lire l’article dans son intégralité ici.