Les études tendant à montrer que l'alimentation fait partie des leviers sur lesquels on peut agir pour accroître la prévention des cancers se multiplient depuis plusieurs années. Certaines établissent des liens directs entre la maladie et les différentes catégories d'aliments - celles à risques et celles jouant en faveur de la prévention -, d'autres pointent davantage la façon de s'alimenter. C'est le cas d'une étude récente réalisée par les chercheurs de l'Institut de santé mondiale de Barcelone.
Benoît Crépin, publié le 01 janvier 2022
Basée sur un échantillon de 4 000 individus dont les habitudes alimentaires ont été passées au crible, elle révèle que les personnes qui n'attendent pas au moins deux heures pour se coucher après avoir dîné ont 25 % de risque supplémentaire de développer un cancer. A contrario, celles qui patientent durant deux heures ont 20 % de risque en moins de développer un cancer. Afin d'expliquer ces résultats, les chercheurs barcelonais pointent du doigt le « rythme circadien », plus communément appelé horloge interne. En effet, le soir, le métabolisme ralentit pour se préparer au coucher. Mais le fait de manger trop tard le sollicite à nouveau à plein régime, ce qui serait la cause de cette augmentation du risque de cancer. Le délai de deux heures entre le dîner et le coucher permettrait au métabolisme de ralentir à nouveau.
En attendant que les résultats de ces travaux récents soient officialisés, d'autres tendent d'ores et déjà à montrer qu'il existe bel...
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