Le flexitarisme est-il le régime alimentaire le plus durables ?
La végétalisation de l’alimentation est l’un des principaux leviers pour réduire son empreinte carbone au niveau individuel. Le flexitarisme peut sembler un bon compromis, mais que disent les chiffres ?
Près d’un quart des Français déclarent réduire volontairement leur consommation de viande et suivre un régime « flexitarien », contraction de « flexible » et de « végétarien ». Toutefois, certaines personnes se disant flexitariennes consomment ainsi de la viande une fois par semaine, quand d’autres en consomment une fois par jour. Ainsi, sur les 24 % de Français déclarés flexitariens, 7 % consomment de la viande encore tous les jours, 12 % plusieurs fois par semaine, et 5 % seulement sont des consommateurs occasionnels. Ce flou et l’hétérogénéité des pratiques font du flexitarisme un concept difficile à saisir. Au-delà de la question de la fréquence à laquelle on mange de la viande, certaines approches du flexitarisme mettent aussi l’accent sur le type de viande consommée. Ainsi à quantité égale de viande consommée, certains régimes flexitariens pourraient avoir un impact bien plus lourd pour l’environnement que d’autres.
Le flexitarisme, un outil parmi d’autres
Alors, l’environnement est-il gagnant si davantage de personnes s’alimentent selon un régime flexitarien ? La réponse est oui, du moins si celui-ci s’accompagne d’une réduction significative des apports en viande. Cependant, il faut noter qu’aucune étude ne suggère que le flexitarisme soit préférable au véganisme sur le plan environnemental : ses bénéfices restent largement corrélés avec le degré de végétalisation de l’alimentation. Le flexitarisme n’a donc rien de révolutionnaire, mais il peut donc constituer un outil utile dans la stratégie de réduction globale de la consommation de viande. Le tout est de garder en tête qu’au niveau individuel, l’alimentation végétale reste préférable.
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