MNT et prévention
En septembre dernier, l'OMS a publié un rapport édifiant sur le rôle majeur des maladies non transmissibles (MNT) dans la mortalité mondiale. Il s'avère, ainsi, qu'elles sont responsables de 74 % des décès sur la planète. Soient 17 millions de morts prématurées par an. En effet, on qualifie de « non transmissible » les maladies dont la source est liée au mode vie, à la consommation, à l'environnement, à l'alimentation, etc.
Soient pour ne citer qu’eux les cancers, maladies cardiovasculaires, diabètes, ou maladies liées à la nutrition. Bref, des affections qui pourraient être évitées ou soignées dans le cadre de politiques de préventions bien menées. D’autant que l’on peut identifier simplement et agir sur les cinq facteurs majeurs de risque que sont le tabac, la consommation excessive d’alcool, la mauvaise alimentation, la sédentarité et la pollution atmosphérique. Or, toujours selon l’OMS, les objectifs d’action des pouvoirs publics sont loin d’être tenus et les mesures de lutte, pourtant simples, peu mises en œuvre. Afin de visualiser la présence, les inégalités et le coût de ces maladies dans le monde, l’OMS propose une carte en ligne (ncdportal.org). Le résultat est clair, si le risque de mourir d’une maladie non transmissible est de 7 % en Corée du Sud, 8 % en Suède ou au Japon, entre 10 et 15 % en Europe et Amérique du Nord, il est de plus de 20 % en Russie, en Inde et dans la plus grande partie des pays d’Afrique…