Le point sur les effets indésirables
La caféine, présente dans de nombreuses plantes, a ses amateurs. L'Anses a enquêté sur les avancées en France de ce produit. Selon les seuils de référence, 30 % des adultes sont en dépassement pour le seuil retenu comme générateur d'anxiété et près de 7 % excèdent celui au-delà duquel une toxicité chronique plus générale est suspectée.
Toutefois, si les effets de la caféine sur le sommeil sont très variables suivant l’âge des personnes, leur patrimoine génétique, leur sexe et leurs habitudes de consommation, elle peut dans tous les cas entraîner une variabilité des effets biologiques. Ainsi, lors de certaines maladies, la métabolisation de la caféine est ralentie et ses effets indésirables sont majorés. D’où la difficulté rencontrée pour quantifier précisément les doses journalières à ne pas dépasser. Il est certain, par contre, que le cumul café/alcool ou café/exercice physique n’est pas sans risque. En effet, l’alcool a tendance à augmenter les troubles du rythme cardiaque induits par la caféine et, lors d’un effort physique long en période de chaleur, celle-ci diminue les capacités de thermorégulation, empêchant par là même le corps de se refroidir. Au final, la modération est de mise, pour éviter des troubles du sommeil, des risques cardiaques ou d’anxiété et des retards de croissance pour les fœtus.