La tomate, un précieux allié santé…
One tomato a day keeps the doctor away ? C’était la pomme par le passé, mais à la lueur d’une nouvelle étude, la tomate pourrait rivaliser avec cette dernière…
La tomate semble douée de vertus nutritives multiples, à l’instar des légumes et fruits frais dont la consommation régulière est fortement recommandée. Une récente étude espagnole* le confirme avec force. Son objectif était d’apprécier les effets du régime méditerranéen sur les chiffres tensionnels de sujets âgés (>65 ans) des deux sexes à haut risque cardiovasculaire notamment sur les patients sujets à l’hypertension artérielle (HTA). Un questionnaire alimentaire validé a été utilisé à cette fin pour quantifier l’apport quotidien de tomates sous toutes les formes possibles, allant du légume frais au gaspacho en passant par d’autres dérivés incluant le ketchup et diverses conserves.
Moins de risque d’HTA
Cette étude d’observation prospective est un plaidoyer en faveur de la consommation de tomates qui est de fait privilégiée en Espagne, à la différence des pays nordiques. Les apports élevés seraient à même de diminuer le risque d’HTA chez le sujet âgé. Pour leur part, des apports plus modérés seraient suffisants pour diminuer les chiffres tensionnels en cas d’HTA de grade 1. Mais il ne faut pas se leurrer, derrière ce message simpliste, se cachent toutes les recommandations qui gravitent autour de l’hygiène de vie et portent autant sur la qualité de l’alimentation que sur la pratique d’une activité physique régulière. Ce qui n’enlève rien aux vertus biologiques de la tomate, à commencer par sa richesse en lycopène dont le pouvoir antioxydant est un atout des plus précieux. L’abondance de sels minéraux autres que le sodium et de vitamines diverses au sein de ce fruit mérite également d’être soulignée.
* Murcia-Lesmes D, Domínguez-López I, Laveriano-Santos EP, et al. Association between tomato consumption and blood pressure in an older population at high cardiovascular risk: observational analysis of PREDIMED trial. Eur J Prev Cardiol. 2024 Jun 3;31(8):922-934. doi: 10.1093/eurjpc/zwad363.