JO de Paris 2024 : quand sport rime avec gastronomie…

Nourrir les sportifs sélectionnés pour les JO de Paris, n’est pas une mince affaire… Le défi est de taille, les organisateurs imposant des critères à la fois de diététique, mais également de qualité des aliments cuisinés sans oublier la question des approvisionnements locaux. Un challenge que Akrame Benallal n’a pas hésité à relever en en répondant, il y a quatre ans, à l’appel d’offres de Sodexo, qui est en charge de la restauration de Paris 2024. À ses côtés, on trouvera aussi les jeunes chefs étoilés Amandine Chaignot et Alexandre Mazzia. « Je pense que c’est un triptyque cohérent : chacun apportera sa touche, son savoir-faire, pour mettre la gastronomie française au premier plan », confie le cuisinier. 

Mettre en valeur les produits français

Les athlètes ne se régaleront pas tous les jours de plats gastronomiques… Si les organisateurs de la compétition n’ont pas fixé de contrainte particulière aux trois cuisiniers, l’excellence dans l’assiette doit rester occasionnelle. « L’idée, c’est de laisser les athlètes choisir : ils pourront, certains jours, venir goûter des plats plus raffinés, plus recherchés, plus personnels », poursuit Akrame Benallal. Paris 2024 mise avant tout sur la qualité nutritionnelles et organoleptiques des propositions mais également sur celle des approvisionnements qui devront relever d’une logique de circuits courts. « Nous allons montrer nos savoir-faire, montrer qu’on a, en France, une richesse de produits qu’on ne trouve nulle part ailleurs. D’où un gros travail de sourcing. On aura ainsi un quinoa de la région Centre, des légumes de Marne-la-Vallée, etc », conclut le chef du restaurant Akrame.