Identifier plus vite les bactéries productrices de toxines pour mieux faire face aux intoxications alimentaires
L’Anses a coordonné un projets européen sur les toxi-infections alimentaires collectives, ou TIAC, afin de pouvoir y faire face le plus efficacement possible.
Si l’on connaît bien les causes bactériennes à l’origine de toxi-infections alimentaires collectives, on identifie moins bien la deuxième cause des TIAC, à savoir les toxines bactériennes selon l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Dans le cadre du programme « One Health » qu’elle coordonne, l’Anses a donc fédéré, depuis 2018, un projet collaboratif sur ces bactéries productrices de toxines. Ce programme intègre notamment l’institut Pasteur, l’Inrae et différents autres partenaires européens.
Une grande rapidité d’identification
Les trois bactéries les plus fréquemment impliquées dans les TIAC sont donc passées sous le microscope afin d’améliorer les méthodes d’identification des souches bactériennes productrices de toxines. C’est la méthode MALDI-TOF* qui a été choisie par les chercheurs du fait de sa grande rapidité (résultats obtenus en 80 secondes) et de sa faible production de déchets. Elle consiste à bombarder une colonie de bactéries avec un rayon laser afin d’obtenir une signature de ladite bactérie, qui sera comparée avec les profils d’une base donnés.
* Matrix Assisted Laser Desoption Iozination – Time of flight