De nouveaux systèmes de culture pour nourrir la planète ?

Proposer de nouveaux systèmes de culture pour nourrir la planète, tout en prenant en compte les enjeux de la transition écologique et des changements climatiques, tels sont les travaux réalisés en partenariat entre trois laboratoires du centre INRAE Occitanie-Toulouse et leurs partenaires.

Par Laurent Feneau, publié le 12 juillet 2024

De nouveaux systèmes de culture pour nourrir la planète ?

En 2050, notre planète devrait abriter plus de 9 milliards de personnes. Des habitants de tous pays qui devront être nourris. Un défi d’autant plus difficile à relever que la contrainte démographique se heurte aux dérèglements climatiques actuels qui mettent les cultures à rude épreuve, en particulier lorsqu’elles subissent des épisodes climatiques extrêmes. Les scientifiques sont donc mis à contribution pour trouver des cultures capables de s’adapter à ces changements, tout en gardant un rendement suffisant et en répondant aussi aux exigences de la transition agroécologique. Les systèmes à double culture qui correspondent à des pratiques agricoles conduisant à la succession d’une culture d’hiver, puis d’une culture d’été, les deux récoltées la même année, pourraient constituer un début de solution.

Une productivité accrue

Ces pratiques agricoles apparaissent en effet comme de nouvelles opportunités prometteuses face aux enjeux de la transition agroécologique et de l’adaptation aux changements climatiques. Elles contribuent à une productivité accrue (car 2 cultures dans l’année), une utilisation efficace des terres, une couverture plus longue des sols et à la rupture de certains cycles épidémiques. Les travaux du CASDAR* ont permis de réaliser des études très complètes sur ces systèmes de double culture. Un suivi pendant 4 ans de 110 parcelles agricoles du Sud-Ouest a par exemple contribué à évaluer la faisabilité et les performances de ce système de culture, en particulier la culture dérobée qui est la plus pratiquée ; et de mieux cerner les atouts et limites de cette pratique pour les agriculteurs, en particulier au niveau de la disponibilité hydrique. De même, des zones favorables à la pratique des cultures dérobées de soja et de tournesol en France ont pu être identifiées.

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Compte d’affectation spécial pour le développement agricole et rural

 

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