Appertisé & nutrition : une étude et de nouvelles informations
L'Uppia, Union interprofessionnelle pour la promotion des industries de la conserve appertisée, présente les résultats d'une étude sur les atouts nutritionnels des aliments appertisés.
Menée avec le Credoc* et des experts en nutrition, cette étude met tout d’abord en lumière les nombreuses recherches menées ces dernières années par les conserveries pour améliorer la teneur en vitamines des produits appertisés. En effet, de nouvelles techniques – et plus particulièrement les traitements thermiques à haute température sur un temps court – contribuent désormais à rapprocher les qualités nutritionnelles de l’appertisé de celles du frais. Au final, il s’avère possible de préserver 70 % des vitamines naturellement présentes dans le produit d’origine. « La conserve est ainsi parfaitement en phase avec les recommandations nutritionnelles du Programme National Nutrition Santé (PNNS). En consommer permet de respecter plus facilement certaines recommandations comme celle des 5 fruits et légumes par jour, ou encore celle, moins connue, des 2 portions de poisson par semaine », explique le docteur Alexandra Dalu.
Répondre aux besoins nutritionnels essentiels de l’adulte et de l’enfant
Le Credoc a d’ailleurs mis en place un modèle statistique sur la relation entre la quantité de conserves consommées et le suivi des recommandations du PNNS. Il montre qu’accroître sa consommation de conserves permet d’augmenter la probabilité de respecter les recommandations du PNNS. C’est plus particulièrement le cas pour les fruits et légumes. En effet, d’après le Credoc, consommer une conserve de 150 g de fruits ou de légumes dans la semaine, c’est 70 % de chance de respecter la recommandation des 5 fruits et légumes par jour pour les 18 ans et plus.
Nutritionnellement riche, la conserve ne constitue pas à proprement parler un produit transformé mais tend au contraire vers une certaine naturalité. Elle ne contient pas, par exemple, de conservateur ajouté. Les seuls conservateurs que l’on peut retrouver dans une boîte sont éventuellement les sulfites ou les nitrites naturellement présents dans les charcuteries ou les vins utilisés comme ingrédients pour certaines recettes (choucroute, cassoulet, etc.).
Conserves : des produits au naturel
Cette naturalité est d’ailleurs officiellement reconnue par le logo Nutri-Score. D’après une seconde étude également réalisée par le Credoc en 2021, le Nutri-Score moyen des conserves consommées tant chez les adultes que chez les enfants, correspond effectivement à la lettre A. Enfin, un grand nombre de conserves affichent désormais les mentions : sans arôme ajouté, sans sucre ajouté, sans sel ajouté, etc. Afin de mieux répondre aux nouvelles attentes des consommateurs et de mieux suivre les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS), les conserveries retravaillent effectivement volontiers leurs recettes et réduisent la teneur en sel de leurs produits. Ainsi, d’après la table de composition Ciqual, la teneur moyenne des aliments en conserve ne dépasse pas aujourd’hui 1g pour 100 g. De même, les conserves de fruits évoluent vers des recettes moins sucrées (- 17% de sucres), pour se rapprocher d’une teneur globale plus proche de celle du fruit frais.
«Comment la conserve répond aux enjeux nutritionnels d’aujourd’hui ? »
36 pages – Étude éditée par l’Uppia, téléchargeable sur le site de l’Uppia : laconserve.com
* Le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) est un organisme d’études et de recherche au service des acteurs de la vie économique et sociale. Fondé en 1953, il mène de nombreux travaux d’études et de recherches interdisciplinaires notamment sur les secteurs de l’alimentation et de la nutrition.