Allergologie : une spécialité en voie de reconnaissance
La création de la spécialité « Allergologie » dans le cadre de la réforme des études médicales serait en bonne voie, selon la Fédération française d’allergologie qui estime qu’actuellement la France ne compte en moyenne qu’un praticien pour 17 000 patients.
Alors que La Fédération française d’allergologie (FFAL) défendait la création de la spécialité « Allergologie » pour répondre aux objectifs de santé publique, celle-ci figurait pas sur la liste des spécialités dans le dernier décret (JO du 4 Décembre 2015) fixant la liste des diplômes d’études spécialisées de médecine. La FFAL a continué de promouvoir cette nécessité et se réjouit de ce queles autorités concernées viennent de donner un accord de principe pour la création de la spécialité « Allergologie » dans le cadre de la réforme des études médicales. Les autorités ont compris que leproblème de santé publique que représentent les Allergies, par son ampleur et sa complexité, nécessite une formation adaptée dans le cursus des études médicales.
« La FFAL a continué d’œuvrer en exprimant la nécessité d’une prise en charge des maladies allergiques à plusieurs niveaux :
- par les médecins Généralistes, ce qui nécessite une formation plus clairement identifiée au cours du 2ème cycle des études médicales (…) ;
- par les spécialistes concernés par les maladies allergiques : Pédiatres, Pneumologues, Dermatologues et ORL (…) ;
- par des allergologues spécialisés (…) ;
- par la création de centres de référence en milieu hospitalo-universitaires, incluant des centres de recherche, permettant de poursuivre la recherche fondamentale et clinique en allergologie », explique la fédération.
Elle ajoute que l’instauration d’une spécialité « Allergologie » devrait estsource d’économie de santé en limitant les absences au travail, ou les diminutions de productivité…
La FFAL rappelle à cette occasion que les maladies allergiques concernent un tiers des habitants de nos sociétés occidentales et que 50% seront vraisemblablement touchés en 2050. « Les spécialistes sont unanimes pour estimer qu’une personne sur trois sera allergique à un moment de son existence. La fréquence des allergies continue d’augmenter, tandis que la France ne compte aujourd’hui que 1 700 médecins allergologues, soit 1 praticien pour 17 000 patients allergiques », prévient la fédération.
Source : CFA.