Restauration : un site Internet pour mieux gérer ses biodéchets
Quatre types d’organisation (hôpitaux, maisons de retraite ou EPHAD, établissements de restauration collective, établissements de restauration commerciale) sont proposés et permettent d’évaluer le volume, en tonnes, de biodéchets produits par an, sur la base généralement admise de 134 g de biodéchets produits par repas. Ce volume permet à l’utilisateur de savoir s’il est d’ores et déjà concerné par la réglementation du Grenelle II, qui, depuis le 1er janvier 2016, demande aux producteurs de plus de 10 tonnes de biodéchets par an, la valorisation de leurs biodéchets.
Le simulateur évalue également les coûts des trois principales solutions généralement adoptées par les professionnels : la poubelle, le sécheur et le bio tank avec soit une gestion sur site, soit une collecte organisée. Le coût total est calculé en prenant en compte les frais de personnel, des fluides, de la chimie, du transport, de la valorisation, et d’un investissement de 30 000 € HT pour le sécheur ou le bio tank. Ce coût annuel est alors automatiquement transformé en économie réalisée sur dix ans, selon la solution adoptée par le professionnel.
Version actualisée du « Livre blanc des biodéchets en restauration »
Depuis octobre 2016, une mise à jour du « Livre blanc des biodéchets en restauration » en suite aux clarifications apportées par les autorités en septembre dernier est disponible. Cette version du « Livre blanc » met en lumière les dernières clarifications apportées autour, notamment, du compostage de proximité, des effluents liquides et du séchat. À cette égard, meiko rappelle que les autorités ont confirmé que le séchat produit par la déshydratation des biodéchets reste un biodéchet, concerné ainsi par le process de traitement des SPAn C3, et ne constitue en aucun cas un amendement organique.